Le Barzoï
Nous avons traité déjà plusieurs races de lévriers. Je connais le Barzoï depuis l'enfance et j'avoue que sa silhouette atypique, son élégance et sa puissance m'ont toujours à la fois fasciné et intrigué. Il y avait très longtemps que j'avais envie de publier un article sur cette race mais l'auteur a été difficile à trouver car je voulais quelqu'un de vraiment spécialiste. J'étais donc content lorsque, il y a quelques mois, Françoise Bourrasset a accepté de se s'en charger. J'aime beaucoup ses chiens et je les découvre encore plus avec cet article.
Le Barzoï
Origines :
L'origine du Barzoï reste obscure et deux théories s'affrontent : celle de la tradition et celle de la raison.
Le standard russe du Barzoï (Moscou 1966) débute en effet ainsi : "en tant que race, le Barzoï descend de l'ancien lévrier russe avec une légère infusion des sangs des lévriers du Caucase"... Cet ancien lévrier russe serait lui-même le résultat d'un croisement entre des lévriers d'Asie, compagnons des Mongols lors des invasions, et le chien polaire "laïka", le premier apportant la vitesse et le second la fourrure. Cette création daterait du XVIème siècle. Cette théorie a été reprise dans les encyclopédies russes et allemandes du XIXème siècle. Certains mêmes consentent des participations occasionnelles : chien de berger, grands chiens de chasse du Nord-Est de la Russie, chart polonais.
Mais cette hypothèse n'a pas été toujours satisfaisante et une étude cynologique a été entreprise pour apporter une première réponse sur l'origine de cette race.
A cet effet, Xavier PRZEZDZIECKI, dans son livre "Le destin des Lévriers", tend à démontrer que le Barzoï n'est pas le résultat de divers croisements mais qu'il appartient à l'espèce graoïde et serait donc un canidé directement issu de la faune sauvage, au même titre que le Saluki ou le Pharaon Hound.
C'est par définition le chien de la noblesse russe qui l'élevait en meutes, conjointement avec des meutes de chiens courants.
A la chasse, le Barzoï était destiné à attraper le gibier à vue et en plaine (ou plutôt en bordure de bois), essentiellement lièvres ou loups, que les chiens courants avaient au préalable fait sortir du couvert. Les Barzoïs, souvent par groupe de trois, étaient découplés à vue par le piqueur à cheval. En ce qui concerne le loup (il s'agissait souvent de loups de l'année), il était attrapé vivant et muselé par le chasseur, tandis que les barzoïs maintenaient la bête.
La courre au loup avec les barzoïs, qui est restée l'image la plus vivante dans la mémoire populaire compte-tenu de son côté spectaculaire atteint son apogée vers le milieu du XIXème siècle et jusqu'à cette époque le nombre des barzoïs n'a cessé de s'accroître.
Mais brusquement la conjoncture changea et avec la seconde moitié du XIXème siècle, le Barzoï allait subir une régression importante dont la cause principale fut l'abolition du servage par le Tsar Alexandre II en 1861. En effet, elle priva de nombreux propriétaires terriens de la main-d'oeuvre gratuite dont ils disposaient jusqu'àlors et la plupart durent renoncer à entretenir des équipages de chasse. La révolution russe en 1917, avec les bouleversements profonds qu'elle engendra provoquera la disparition presque totale du Barzoï dans son pays d'origine. Heureusement, un certain nombre de sujets de qualité avaient été exportés auparavant en Europe de l'Ouest, en Angleterre et aux U.S.A., ce qui permit au cheptel de se maintenir puis de s'agrandir hors de ses frontières d'origines.
Le caractère du Barzoï
Le standard le définit comme un chien calme et réservé, ce qui est tout à fait vrai. C'est de plus un chien sensible qui, pour s'épanouir correctement, aura besoin d'être élevé dans des conditions psychologiques satisfaisantes. Il devra entre autres être confronté très jeune au milieu urbain.
Mais c'est aussi un chien volontaire et têtu et il faudra savoir (en étant plus têtu et plus "malin" que lui) se faire respecter faute d'en faire un "gamin mal élevé". Ces acquis à l'obéissance devront toujours se faire avec patience et douceur, car le Barzoï ne supporte pas la brutalité.
Chien de chasse avant tout, il n'est que dépense d'énergie en extérieur, prêt à courir derrière tout ce qui bouge, et il est bien difficile de le retenir lorsqu'il lève un gibier.
Mais à la maison, il montrera l'autre facette de son caractère et deviendra chien de salon, indolent et princier, aimant le confort par dessus tout. Il saura rester calme et sera le compagnon aimant et aimé de toute la famille. Il acceptera sans restriction les enfants, à condition que ceux-ci ne cherchent pas à le transformer en souffre-douleur.
Au combat enfin, il peut être un adversaire dangereux car, malgré son élégance, c'est un chien puissant et courageux.
En résumé, ceux qui l'aiment le définissent comme un chien racé, insolent, chaleureux, pétillant, mais aussi plein de mélancolie sereine : l'âme slave.
LE STANDARD :
ASPECT GENERAL : Chien d’aspect aristocratique, de grande taille, de constitution à la fois sèche et robuste, de construction très légèrement allongée. Les femelles sont généralement plus longues que les mâles. Ossature forte, mais pas massive. Les os sont assez plats. Musculature sèche, bien développée, surtout sur les cuisses, mais pas en relief. L’harmonie des formes et du mouvement est primordiale.
PROPORTIONS IMPORTANTES :
Chez les mâles la hauteur au garrot est égale ou à peine supérieure à celle du sommet de la croupe au sol.
Chez les femelles ces hauteurs sont égales.
- La hauteur au garrot doit être un peu inférieure à la longueur du corps.
- La hauteur de la poitrine est approximativement égale à la moitié de la hauteur au garrot.
- La longueur du museau, du stop à l’extrémité de la truffe, est égale ou légèrement supérieure à celle du crâne, de l’occiput au stop.
COMPORTEMENT / CARACTERE : Dans sa vie de tous les jours le Barzoï a le caractère tranquille et équilibré. A la vue du gibier il s’excite brusquement. Il a la vue perçante, capable de voir très loin. Sa réaction est impétueuse.
TETE : Vue de dessus aussi bien que de profil, sèche, longue, étroite, aristocratique. Vues de profil, les lignes du crâne et du chanfrein forment une longue ligne légèrement convexe, la ligne de la région sincipitale (crête sagittale) étant droite ou légèrement oblique vers la protubérance occipitale bien marquée. La tête est tellement élégante et sèche que les grandes veines transparaissent sous la peau.
REGION CRANIENNE :
Crâne : Crâne étroit ; vu de dessus : allongé en ovale ; vu de profil : presque plat.
Stop : Très peu marqué.
REGION FACIALE :
Truffe : Grande, mobile, considérablement saillante par rapport à la mâchoire inférieure.
Chanfrein : Long, rempli dans toute sa longueur, légèrement busqué près de la truffe.
Museau : La longueur du museau du stop à l’extrémité de la truffe est égale ou légèrement supérieure à celle du crâne, de l’occiput au stop.
Lèvres : Fines, sèches, bien jointives. Le bord des paupières, les lèvres et la truffe sont noires, quelle que soit la couleur de la robe.
Mâchoires/Dents : Mâchoire inférieure forte. Dents blanches, fortes ; articulé en ciseaux ou en pince.
Yeux : Grands, expressifs, un peu à fleur de tête, de couleur noisette foncée ou brun foncé, en forme d’amande mais pas bridés, placés obliquement.
Oreilles : Petites, minces, mobiles, attachées au-dessus de la ligne de l’œil et en arrière, dirigées presque vers la nuque quand le chien n’est pas attentif. Les extrémités des oreilles sont situées l’une près de l’autre ou dirigées vers le bas le long du cou et bien serrées contre lui. Quand le chien est en éveil les oreilles sont portées plus haut et sur les côtés ou vers l’avant ; parfois une ou les deux oreilles sont dressées en « oreilles de cheval ».
COU : Long, sec, aplati latéralement, musclé, légèrement galbé, jamais porté haut.
CORPS :
Garrot : Pas marqué.
Dos : Large, musclé, élastique. Le dos forme avec le rein et la croupe une arcure qui est plus prononcée chez les mâles. Le point le plus haut de cette arcure se situe en avant du milieu du rein ou dans la région de la 1ère ou 2ème vertèbre lombaire.
Rein : Long, proéminent, musclé, modérément large.
Croupe : Longue, large, légèrement inclinée. La largeur de la croupe mesurée entre les saillies des os iliaques ne doit pas être inférieure à 8 cm.
Poitrine : De section ovale, pas étroite, cependant pas plus large que la croupe, haute, bien développée en longueur, volumineuse, descendue presque jusqu’au niveau des coudes. La région des omoplates étant plus plate, la poitrine s’élargit graduellement vers les fausses côtes, qui sont courtes, ce qui, vu de profil, forme un changement de pente. Les côtes sont longues, légèrement proéminentes. Le poitrail ressort légèrement par rapport à l’articulation scapulo-humérale.
Ventre : Bien retroussé. La ligne du dessous remonte brusquement vers le ventre.
QUEUE : En forme de faucille ou de sabre, attachée bas, mince, longue. Passée entre les membres postérieurs, elle doit atteindre la saillie de l’os iliaque ; elle est garnie d’un panache abondant. Quand le chien est en station libre, le fouet retombe vers le bas. En action, il est relevé, mais sans dépasser le niveau du dos.
MEMBRES :
MEMBRES ANTERIEURS : Secs, musclés, vus de face parfaitement droits et parallèles. La hauteur des membres antérieurs du coude au sol est égale ou un peu supérieure à la moitié de la hauteur au garrot.
Epaules : Les omoplates sont longues et obliques.
Bras : Modérément oblique, sa longueur est à peine supérieure à la longueur des omoplates. Angle de l’articulation scapulo-humérale bien prononcé.
Coudes : Ils se situent dans des plans parallèles au plan médian du corps.
Avant-bras : Sec, long, de section ovale, vu de face étroit, vu de profil large.
Métacarpe : Légèrement oblique par rapport au sol.
MEMBRES POSTERIEURS : Vus de derrière - droits, parallèles, un peu plus largement séparés que les membres antérieurs. Quand le chien est en station libre - la verticale abaissée de la tubérosité ischiatique doit passer devant le centre du jarret et du métatarse.
Cuisses : Bien musclées, longues, placées obliquement.
Jambe : Longue, musclée, placée obliquement. Les articulations fémoro-tibiale et tibio-tarsienne bien développées, larges, sèches ; les angles doivent être bien accusés.
Métatarse : Pas long, placé presque à la verticale.
Toutes les articulations sont bien angulées.
PIEDS : Secs, étroits, d’un ovale allongé, dit « pieds de lièvre », cambrés, les doigts bien serrés. Ongles longs, forts, touchant le sol.
ALLURES : En dehors de la chasse, l’allure typique du Borzoi est le trot allongé, facile, très souple et aérien ; pendant la chasse, galop de charge extrêmement rapide, avec des foulées de grande amplitude.
PEAU : Souple, élastique.
ROBE :
POIL : Soyeux, doux et souple, ondulé ou formant des boucles courtes, mais jamais de petites boucles serrées. Sur la tête, les oreilles et les membres, le poil est satiné (soyeux mais plus lourd), court, bien couché contre le corps. Sur le corps, le poil est assez long, ondulé ; sur les régions des omoplates et de la croupe il forme des boucles plus fines ; sur les côtés et les cuisses le poil est plus court ; le poil formant les franges, les culottes et le panache de la queue est plus long. Le poil sur le cou est dense et abondant.
COULEUR : Combinaison de toutes les couleurs, mais jamais avec le bleu, le marron (chocolat) et tous les dérivés de ces couleurs. Toutes les couleurs peuvent être uniformes ou pie. Les franges, les culottes, le panache de la queue sont considérablement plus clairs que la couleur de fond. Pour les couleurs charbonnées le masque noir est typique.
TAILLE :
Hauteur au garrot recherchée – 75 à 85 cm pour les mâles, 68 à 78 cm pour les femelles. Chez les mâles, la hauteur au garrot est égale ou à peine supérieure à celle du sommet de la croupe au sol. Chez les femelles ces hauteurs sont égales. Les sujets dépassant la taille maximale sont admis à condition que la morphologie typique soit sauvegardée.
DEFAUTS : Tout écart par rapport à ce qui précède doit être considéré comme un défaut qui sera pénalisé en fonction de sa gravité, et en particulier :
Dents :
- Petites, usées anormalement. Manque d’une PM2.
- Le manque de prémolaires 1 ou de molaires 3 n’est pas pris en considération.
Couleur :
- Mouchetures de même ton que la couleur de fond.
DEFAUTS GRAVES :
Aspect général :
- Aspect trapu ; tronc court.
- Ossature lourde.
- Os ronds.
Tête :
- Tissus mous.
- Museau tronqué.
- Stop très marqué.
- Arcades zygomatiques très marquées.
- Occiput non marqué.
Dents :
- Manque d’une PM3, d’une PM4 (mâchoire inférieure), d’une M1 (mâchoire supérieure), d’une M2.
Yeux :
- Enfoncés, jaunes ou clairs ; yeux bridés (ouverture palpébrale trop étroite) ; troisième paupière visible.
Oreilles :
- Epaisses, grossières, avec les extrémités arrondies.
Cou :
- Présence de fanon.
Dos :
- Affaissé, dos droit pour les mâles.
Croupe :
- En pupitre.
Ventre :
- Avalé, insuffisamment retroussé.
Queue :
- Grossière ; en action retombant vers le bas.
Membres antérieurs :
- Angle scapulo-huméral trop ouvert (épaule droite).
- Coudes en dedans ou en dehors.
- Avant-bras de section ronde. Toute déviation de l’avant-bras.
- Bouleture.
- Métacarpes affaissés.
Membres postérieurs :
- Postérieurs sur-angulés ou angulation trop droite.
- Serré du derrière ou jarrets écartés.
Pieds :
- Tendance à avoir les pieds larges, ronds, épais ; pieds de chat, pieds plats ; doigts écartés.
Couleur :
- Mouchetures sur le corps d’un autre ton que la couleur de fond.
DEFAUTS ELIMINATOIRES :
Comportement / Caractère :
- Agressif ou peureux.
Dents :
- Prognathisme supérieur ou inférieur.
- Articulé asymétrique.
- Manque d’une incisive, d’une canine, d’une carnassière (PM4 de la mâchoire supérieure, M1 de la mâchoire inférieure). Absence de plus de 4 dents, quelles qu’elles soient.
- Malposition d’une ou des deux canines de la mâchoire inférieure pouvant occasionner des blessures de la gencive de la mâchoire supérieure ou du palais lors de la fermeture des mâchoires.
Oeil :
- Vairon.
Queue :
- En forme de tire-bouchon, cassée (vertèbres soudées), coupée, même partiellement.
Membre postérieur :
- Présence d’ergots.
Couleur :
- Brun (chocolat), bleu.
Tout chien présentant de façon évidente des anomalies d’ordre physique ou comportemental sera disqualifié.
N.B. : Les mâles doivent avoir deux testicules d’aspect normal complètement descendus dans le scrotum.
Le Barzoï et moi :
Présentation :
J’ai toujours aimé les animaux et surtout les chiens. Je suis née comme ça, je ne jouais pas à la poupée mais avec des animaux en plastique quand j’étais enfant.
J’allais tous les jours jouer avec le chien du voisin car mes parents n’ont jamais voulu d’animaux à la maison.
Dès que j’ai pu, je me suis acheté mon 1er chien et c’était un barzoï ! J’avais vu quelques photos dans les livres et je savais que je voulais un lévrier.
J’ai eu la chance d’habiter dans le même village que Mr Vannier et Mr Dry, élevage Az Aftab Faizabad, et j’ai pu voir chez eux mes 1ers barzois.
Ensuite, j’ai rencontré Mme Seigner, élevage des Princes de Kazan, et j’ai été éblouie et conquise par la prestance, la majesté et la beauté de ce chien. Je voulais un barzoï et aucun autre chien !
Finalement, en 1992, j’ai trouvé mon barzoï chez une jeune éleveuse, Mlle Sauret, élevage du Clos de Mickaloïc, Gorski, un mâle noir et blanc (Firnof de la mare aux daims x Ckatia des crics de la Molière)
Puis, quelques mois plus tard, Herewitch de Montagrimo (Firnof de la mare aux daims x Dimitrievna de la plaine du luzais) est venu le rejoindre. L’année suivante Janouchka de Montagrimo (même parents) m’était offerte en cadeau. J’avais attrapé le virus !!
J’ai commencé alors à participer à des expositions et à des épreuves de coursing.
Depuis, je suis devenue Expert Qualificateur pour le passage des brevets de coursing et je suis aussi conducteur technique en coursing. J’ai été présidente d’un club de coursing à la suite de mon mari et notre club a organisé en 2010 le championnat d’Europe de Coursing à Chardonnay. J’ai donc une grande expérience en travail pour les barzois et pour tous les lévriers.
Origines :
Le nom du « clos vremontois » vient de mon mari, qui avant de me rencontrer, avait déjà des barzoïs. Il avait fait une portée en 1985 avec sa chienne Rilita de la Certenue, et Urfé du chemin des écoliers. Il habitait « rue vremontoise », il a donc choisi ce nom par rapport à son lieu d’habitation. Il n’y a pas eu de suite à cette portée et quand sa dernière barzoï est morte, il avait une Magyar Agar et une Sloughi.
Puis, nous nous sommes rencontrés sur les terrains de coursing avec nos lévriers et ensemble, nous avons décidés de reprendre l’élevage de barzoïs.
A la mort soudaine de Janouchka à l’âge de 3 ans ½, une amie, Arlette Escroignard (élevage de Novosibirsk), nous donne Justine de Novosibirsk ( Rajalinjan Effendi Eduardo X Eurydice de Novosibirsk). Elle sera la base de notre élevage avec notre 1 ère portée en 1999.
J’ai utilisé plusieurs lignées, notamment, l’élevage Nikolaïev (Mme Thalgott), que l’on retrouve à plusieurs reprises dans mes pedigrees. Pour ma 1ère portée en 1999, j’ai utilisé Litchakov de Nikolaïev et en 2005 j’ai acheté Ischyma Genoveva ( Ischyma Camargue X Basandrin Garna) qui a des grands parents de Nikolaïev. En 2006, j’ai acheté également Boran du Cot regnier qui a aussi dans son pedigree le champion du monde Dourakine de Nikolaïev. J’ai choisi cet élevage du Cot regnier pour ses qualités en beauté et en courses, et la constance de ses performances et la stabilité de ses lignées.
Depuis quelques années, je me suis tourné vers des lignées suédoises, notamment Leicro et Rajalinjan, avec le père de ma portée « C », Leicro’s russian ztorm clouds et le père de ma portée « H », Leonid vom Tollhaus ( Jason vom Tollhaus X Leicro’s russian Zebedee).
Je pratique plutôt le line-breeding et l’outcrossing, pour essayer de fixer des qualités tout en tentant d’éviter les défauts….
J’aime le barzoï avec de la substance, sans être trop lourd. Un barzoï doit pouvoir courir avec puissance, souplesse et agilité. Un barzoï trop léger manque de puissance, un trop lourd manque de souplesse et d’agilité.
Je pense qu’un beau barzoï est un barzoï performant en course (coursing). Il y a quelques années, lors de la conférence internationale du barzoï à St Petersbourg (Russie), nous avons eu une magnifique démonstration d’une vieille éleveuse russe et 2 de ses chiens, sur la relation étroite entre la morphologie typique du barzoï (et donc son standard) et ses capacités à courir vite et chasser bien. Elle reprenait chaque détail du corps du barzoï et nous expliquait sa fonction dans la course. Par exemple, l’importance de la longueur du fouet pour sa fonction de balancier et de gouvernail dans la course, la position et la taille des oreilles dans la recherche de l’aérodynamisme, la puissance de l’arrière main pour la propulsion lors du démarrage de la chasse…etc…lors de ce séjour, j’ai pu découvrir d’ailleurs le jugement à la russe, où les chiens sont jugés uniquement en mouvement (marche rapide ou petit trot).
C’est pourquoi mon but dans l’élevage est de produire des chiens qui sont capables des meilleures performances en course et en beauté. J’attache pour cela beaucoup d’importance aux titres beauté-performance, comme ceux acquis par Boran, Calinka et leur fille Eliana lors des Nationales d’élevage qui consacrent le chien qui cumule le plus de point lors de l’exposition de beauté et de l’épreuve de coursing associée.
Je suis aussi très heureuse du nouveau titre de champion international de beauté et performance qui récompensent des chiens qui obtiennent à la fois des CACIB et des CACIL. Pour moi, c’est le titre le plus prestigieux car le plus difficile à obtenir.
Les chiots :
Mes chiots naissent à la maison, dans une nursery spécialement aménagée à coté de ma cuisine. Ils sont à notre contact en permanence, ainsi qu’à celui des autres adultes, et des 2 shih tzu de la maison. Les chiots disposent d’un parc de 200 m2 et les adultes de 5000 m2.
Les chiots sont initiés très tôt au coursing et aux expositions. J’attache beaucoup d’importance à avoir des chiens au caractère équilibré et sympathique tout en conservant un dynamisme et une indépendance propre au barzoi.
J’essaie de choisir un chiot fort, avec des tâches bien réparties, une mâchoire forte et une tête « carrée » à la naissance, une poitrine large avec les antérieurs bien espacés. Parfois le choix est évident mais quelquefois je suis plus indécise, quand la portée est bien homogène.
Des angulations arrières trop droites, un dos trop voussé sont pour moi, de graves défauts. Un barzoï présentant de tels défauts a un mauvais mouvement et une silhouette disharmonieuse.
Le barzoï doit rester harmonieux et bien balancé, il doit être agréable à regarder comme un œuvre d’art que l’on ne se lasse pas d’admirer.
Bien sûr, tous les défauts cités dans le standard sont à proscrire, comme certains manques de dents, les yeux clairs, les oreilles lourdes…etc…
Je suis très fière des titres de champion obtenus par les barzois de mon élevage, notamment Calinka, championne de France de beauté 2011 et championne internationale de beauté-performance, et d’Erevan, son fils, vice champion du monde à l’âge de 17 mois ( en classe intermédiaire).
Je tiens d’ailleurs à remercier tous les propriétaires des barzoïs du clos Vremontois qui font participer leur chien à des expositions de beauté ou à des courses et qui mettent ainsi en valeur le travail que j’essaie de réaliser.
Je les remercie aussi tous pour tout l’amour et l’attention qu’ils donnent à leur compagnon pour qu’il soit heureux.
C’est le plus important à la fin…..
Album photo :
Le site de Françoise :
http://www.leclosvremontois.fr/
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